Voilà une case qui a su se jouer d’une géométrie et topographie complexe sur les hauteurs de Saint-Paul. Implantée en partie haute du terrain, elle se déploie le long d’une courbe de niveau en épousant les limites de la parcelle.
Le volume principal est de plain-pied et sur un seul niveau ; les espaces de vie extérieurs s’adaptent à la topographie par l’intermédiaire de planchers décalés. La villa est abritée par une toiture à deux pans, qui s’étend et se double pour protéger la varangue.
La construction en coude suit deux logiques : espace jour d’un côté, espace nuit de l‘autre. L’espace de vie principal est réalisé en façade légère sur le soubassement maçonné avec poteaux et ossature bois. Ce choix permet de mettre en place une certaine frugalité architecturale en minimisant les finitions : pas de doublage, d’isolation, un sol brut. C’est la case sous tôle lontan. Le séjour, ouvert sur la baie de Saint-Paul est bien ventilé grâce à de nombreuses jalousies. L’autre bras, maçonné, est davantage fermé pour intimiser les espaces « nuits ».
Un patio planté vient gérer l’articulation du bâti et la transition structurelle. La végétation se niche au cœur de la case.